Résumé:
Les tutoriaux "Pseudo 3D"
et "Effets de feu" m'ont valu beaucoup de courriers suscités,pour
la plus grande partie,par la difficulté à réaliser
les exercices proposés. En fait,Il ne s'agissait de difficultés
que pour l'utilisateur débutant. Le linuxien expérimenté
n'est pas arrêté par une police ou un "pattern" manquant:
il a tôt fait d'installer des fontes,ou de retrouver un chemin de
sauvegarde,ce qui n'était pas le cas de mes correspondants. Tout
le monde a été débutant,et qui ne le reste pas dans
un domaine ou un autre en utilisant Linux? Aussi,cet article s'adresse-t'il
aux débutants,quand bien même les puristes seraient-ils offusqués
par les méthodes décrites.
Cette doc est
maintenue sur http://www.linux-france.org/article/appli/infographie
Sommaire:
Ces deux paquetages sont disponibles
en archives .tgz auprès de Christoph Lameter à l'adresse
suivante: clameter@waterf.org.
Cependant plusieurs distributions
les proposent dans un répertoire /Contrib, de même que des
cédéroms de couverture de magazines informatiques. Ainsi
Linux Magazine 9 les proposent dans le répertoire /Gimp/fonts de
son CD d'accompagnement.
Supposons que l'on dispose
de ce cédérom et que l'on soit en mode console (mode texte
donc). Procéder alors comme suit:
On obtiendra alors deux nouveaux
répertoires, l'un appelé: freefont et l'autre appelé:
sharefont. Les fichiers compressés .tgz peuvent être effacés
maintenant.
Freefont contient 79 polices,
presque toutes utilisables, et sharefont contient 22 polices.
Chaque répertoire contient
en outre un fichier spécial et obligatoire appelelé fonts.dir,
qui décrit pour X les caractéristiques des polices contenues
dans ce répertoire. Point n'est besoin donc d'exécuter la
commande mkfontdir pour générer ce fichier.
Les polices seront prises
en comptes par X au prochain lancement de celui-ci à condition qu'on
lui indique qu'il doit les utiliser. Pour cela, il convient d'ajouter dans
/etc/X11/XF86Config, à la sections " Files" les lignes suivantes:
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/freefont"
FontPath "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/sharefont"
Certains XF86Config decrivent
FontPath sur une seule ligne, auquel cas les différents chemins
sont séparés par ":" tel que:
FontPath "/usr/X11R8/lib/X11/misc:unscaled:/usr/X11R6/lib/X11/fonts/freefont:/usr/X11R6/lib/X11....."
Si l'on est en session graphique,
et non en mode console, la manipulation ci-dessus reste valable à
ceci près qu'elle s'effectuera dans un terminal (rxvt, kvt, wmterm...).
Mais les polices ne seront pas immédiatement prises en compte; elles
ne le seront que lors du redémarrage de X, ou bien si l'on exécute
dans le terminal encore ouvert les commandes suivantes:
xset fp+ /usr/X11R6/lib/X11/fonts/freefont
xset fp rehash
xset fp+ /usr/X11R6/lib/X11/fonts/sharefont
Xset fp rehash
Il s'agit d'une archive appelée
Xfstt-0.9.10.tgz de 80 Ko. Le numéro de version indique que le programme
n'est pas encore finalisé, mais il fonctionne sans gros problèmes.
Avant compilation, il faut
préparer le terrain en créant un répertoire destiné
à recevoir des fontes TrueType, tel que /usr/ttfonts (mkdir /usr/ttfonts
ou F7 dans MC). Ensuite, il faut copier dans ce répertoire les polices
à utiliser, ou créer un lien symbolique (Dans MC, F9, File
puis SymLink) pointant vers le répertoire Fonts de Windows. Dans
ma configuration, /usr/ttfonts contient le lien ~winfonts pointant vers
/mnt/Win98/windows/fonts, étant entendu que /mnt/Win98 est le point
de montage de ma partition Windows.
La compilation du programme
peut alors commencer; a cet effet, se rendre dans /tmp/xfstt0910 créé
lors de la décompression de l'archive et exécuter ensuite
la commande:
make xfstt &&
make install
Quand le processus est terminé,
le fichier binaire exécutable xfstt produit est installé
dans /usr/X11R6/bin. Il convient maintenant d'indiquer au serveur xfstt
quelles polices True Type il aura à utiliser. A cette fin, exécuter
la commande:
xfstt --sync
Cela a pour effet de créer
deux fichiers de description dans /usr/ttfonts appelés
ttinfo.dir
et ttname.dir.
Le serveur se lance par la
commande: xfstt &.
Mais rien ne semble passer
à l'exécution de la commande: ces fontes n'étant utilisées
que par X, elles ne sont donc pas disponibles en mode console, et si l'on
est en mode graphique, il faut indiquer à X de les prendre en charge.
Cela s'obtient par la commande:
xset +fp unix/:7100
Vérifier ensuite avec
xfontsel ou le gestionnaire de polices de KDE que les TrueType sont alors
disponibles; elles devraient l'être pour toutes (presque!) les applications
X. SatrOffice5 les accepte pour StarDraw, StarImpress, StarCalc... mais
bizarrement pas pour StarWriter, à moins qu'il y ait une option
à activer, laquelle aura échappé à ma sagacité
:-).
En tout cas, elles sont utilisables
pour Gimp
La documentation du programme indique la possibilité d'ajouter dans XF86Config, à la section "Files" la ligne suivante: FontPath "unix/:7100"; cela ne marche pas chez moi; il est dit également de lancer xfstt avant le démarrage d'une session X, ce qui suppose d'exécuter les autres commandes dans un terminal, au risque d'en oublier. Le mieux est d'automatiser les tâches en écrivant deux petits scripts, l'un pour actver le serveur, l'autre pour le désactiver. On n'oubliera pas de rendre ces scripts exécutables (dans MC, F9 puis File et Chmod) et de les sauver dans /usr/local/bin, par exemple. Le sript d'activation pourrait s'appeler ttf et le script de désactivation pourrait s'appeler dttf. Le premier contiendrait les lignes suivantes:
#!/bin/sh xfstt --sync xfstt & xfstt +fp unix/:7100Le second contiendrait simplement:
#!/bin/sh xset -fp unix/:7100C'est la solution que j'utilise: elle fonctionne.
Supposons que l'on veuille
utiliser la figure5 pour "tapisser" le fond (background) d'une image.
On peut le faire manuellement
par copier-coller, mais l'opération est longue et peu précise:
les motifs seront-ils juxtaposés au pixel près? Il vaut mieux
laisser à Gimp le soin de le faire, et il le fera si l'image à
répéter est un motif pour lui, c'est à dire un fichier
.pat.
Ce n'est actuellement pas
le cas. On y remédie en procédant comme suit:
Cependant le remplissage n'est
pas esthétique: les "coutures" entre motifs sont visibles. Cela
vient du motif lui-même, qui n'a pas été créé
pour effectuer un nappage sans raccord. Fabriquons-en un. Ouvrir de nouveau
la figure5 Clic droit sur l'image> Filters> Map> Make Seamless On obtient
un nouveau motif
Le sauvegarder au même
emplacement comme Tux2.pat, avec l'identifiant TuxTile. Quiiter Gimp, relancer,
préparer une image de 432x392 La remplir avec le motif TuxTile On
obtient alors une image sans raccord mais avec un aspect un peu militaire
(qui peut être recherché d'ailleurs, selon la destination
de l'image).L'aspect est cependant de meilleure qualité que précédemment.
On pourrait vouloir malgrè tout une image plus douce, plus fondue.Fabriquons le motif adéquat: